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2 400 salariés embauchés en CDI chez Renault d’ici 2019

Pour la période 2017-2019, le groupe Renault prévoit finalement non pas 3 600 mais 5 000 embauches en CDI. Ces recrutements s’accompagnent de départs volontaires en retraite anticipée ainsi que d’un plan de formation.


C’est dans le cadre de CAP 2020, Contrat d’activité pour une performance durable, que Renault a ajusté le nombre de ses embauches pour la période 2017-2019 via un avenant signé par les trois syndicats CFDT, CFE-CGE et FO. Une nouvelle plutôt bonne puisque ce nombre devrait passer de 3 600 à 5 000, soit 1 500 recrutements en CDI supplémentaires par rapport à ce qui avait été initialement prévu. Un syndicat a toutefois nuancé sa position.

La CGT, qui n’avait déjà pas signé l’accord triennal, n’a pas non plus été favorable à cet avenant, arguant un nombre d’embauches toujours inférieur aux départs que connaît Renault depuis quelques années. "Donc, qui va faire le travail ?", s’est demandé le syndicat dans un communiqué.

Entre 1 000 et 1 200 départs en retraite anticipée

En effet, l’accord prévoit également de proposer aux personnes volontaires avec plus de cinq ans d’ancienneté dans le groupe de prendre leur retraite jusqu’à trois ans avant la date prévue de leur retraite, tout en touchant 75 % de leur salaire brut. Tristan Lormeau, DRH France de Renault, a estimé à environ 1 000 à 1 200 le nombre de départs en retraite anticipée à l’horizon 2019.

Enfin, troisième axe prévu dans cet avenant, une enveloppe de 15 millions d'euros pour la formation des salariés, qui vient s’ajouter aux 220 millions déjà engagés pour la montée en puissance des compétences en ingénierie et renforcement de la digitalisation et l’actualisation des usines. En 2017, ce sont 800 000 heures de formations qui ont ainsi été dispensées dans le cadre de CAP 2020.

Les véhicules électriques et autonomes en ligne de mire

Objectif de ces trois mesures intégrées dans l’avenant du plan CAP 2020, accélérer le renouvellement des emplois, afin de "renforcer les compétences pour accompagner les transformations de l’automobile", a souligné Tristan Lormeau. Avec, en ligne de mire, de l’expertise recherchée dans les modèles électriques et autonomes via des profils actifs dans l’ingénierie, notamment des ingénieurs motoristes, des ingénieurs spécialisés dans les moteurs hybrides et électriques, ou encore ceux consacrés aux systèmes d’aides à la conduite. Sans oublier des compétences nécessaires dans le big data.

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